L’éducation, ça sauve des vies
Mis à jour : janv. 14
Par Jonathan Fontaine, gestionnaire principal d'Universi-D
Chez Universi-D, l’éducation est notre raison d’être. Nous sommes persuadés que des personnes diabétiques recevant de la formation sur leur maladie pourront mieux la contrôler. Cependant, en sciences, y croire, ce n’est pas suffisant. Il faut des preuves. Notre équipe a donc scruté les journaux scientifiques pour vérifier l’ampleur de l’effet de l’éducation sur le contrôle du diabète.

Un grand nombre de travaux ont montré que les personnes qui reçoivent des programmes structurés d’éducation sur l’autogestion du diabète voient des bénéfices importants sur leur santé.
À court terme, les taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c), le reflet de la glycémie moyenne sur 3 mois, s’améliorent. C’est un des paramètres les plus utilisés, parce qu’il est déjà mesuré chez presque tous les patients dont le diabète est pris en charge. En s’attardant davantage aux valeurs d’HbA1c, d’autres constats se révèlent. Les plus grandes diminutions de l’HbA1c sont observées chez les groupes qui reçoivent plus de 10 heures d’enseignement.
10 heures, dans notre réseau de santé, c’est une éternité. Faites le calcul, combien d’heures avez-vous passé avec votre équipe traitante cette année? De ce total, quelle proportion était réservée à l’enseignement? À ce rythme, il vous faudra combien d’années pour avoir reçu 10 heures de formation? Pour en rajouter, un autre groupe de chercheurs a montré que pour être efficace, un programme d’éducation sur l’autogestion devrait se faire sur moins de 10 mois.

À plus long terme, chez les personnes diabétiques qui reçoivent de la formation, les risques cardiovasculaires sont diminués, tout comme les ulcères aux pieds et les amputations. Vous pensez que mon titre était là seulement pour attirer votre œil? Détrompez-vous. En révisant les dossiers médicaux de grands groupes de personnes diabétiques de type 2, des chercheurs ont réalisé que ceux qui avaient reçu de la formation sur leur maladie avaient une mortalité toutes causes confondues (autrement dit, tous les décès dénombrés dans la période étudiée) 44% moins élevée que ceux qui n’avaient reçu aucune formation. Les risques d’événement cardiovasculaire et d’accident vasculaire cérébral diminuaient également chez ceux qui ont suivi des cours sur la gestion de leur diabète.
Sur une note plus positive, on remarque que les groupes qui ont reçu de la formation ont une meilleure qualité de vie, une diminution du poids et une meilleure forme générale jusqu’à 4 ans après la fin de la formation. Ils développent de meilleures habitudes alimentaires et sont plus nombreux à rencontrer les recommandations en activité physique. Si votre équipe de soin est en mesure d’offrir de l’enseignement, profitez-en. Si ce n’est pas le cas, jetez un œil aux cours qu’Universi-D peut vous offrir.

Littérature consultée